Aveux d’un champignon nommé mérule

Mérule : organisme vivant, appartenant à la famille des champignons. La voici aujourd’hui sur le banc des accusés pour avoir proliféré et détruit en partie une habitation. Un entretien exclusif !

Question : Mérule, veuillez décliner votre identité.

Mérule : Je suis une mérule, aussi surnommée « lèpre des maisons ». On me dit contagieuse et j’aime le bois par-dessus tout.

Q : Que pouvez-vous nous dire sur les circonstances de l’infestation ?

M : Je commençais à dépérir lorsque j’ai trouvé cette petite maison, et tout particulièrement sa salle de bain. Je m’y suis immédiatement sentie chez moi avec son lambris de bois, son humidité délicieuse, sa chaleur accueillante et surtout sans aucune ventilation pour venir troubler ma tranquillité ! J’ai donc décidé de m’y installer.

Q : Et ensuite ?

M : Ensuite, j’ai pu m’y développer. J’ai envahi lambris, plinthes, planchers, poutres… J’ai aussi gagné cuisine et cave… Je ne pouvais plus m’arrêter : c’était plus fort que moi !merule

Q : Et que s’est-il passé ?

M : J’ai fini par causer des dégâts importants comme la détérioration du plancher de l’étage, où je m’étais installée en premier lieu. C’est à ce moment-là que le propriétaire a découvert mon existence, au moment où il a envisagé la vente de la maison.

Q : C’est donc suite à un diagnostic volontaire non obligatoire que votre présence a été formellement identifiée ?

M : Oui. Le propriétaire avait peur de moi, peur que sa vente ne tombe à l’eau ou qu’il ne soit inquiété pour vice caché. Des techniciens ont alors prélevé des matériaux où je m’étais étendue et le verdict est tombé.

Q : Mérule, vous êtes coupable cela ne fait aucun doute. Vous êtes condamnée à être traitée au fongicide jusqu’à votre totale disparition. Quant au propriétaire de la maison, il devra déclarer ce constat en mairie afin de prévenir les maisons alentours.

Si vous aussi, vous suspectez une intrusion de mérule dans votre habitation, n’attendez plus et faites appel à nos services !

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